H.G WELLS

« LA GUERRE DES MONDES »

Que se passerait-il si les martiens attaquaient le monde et la Grande-Bretagne ?

« S’ils viennent nous rendre visite, la situation sera sûrement la même que quand Christophe Colomb a débarqué en Amérique. Les choses n’ont pas vraiment bien tourné pour les autochtones »

Stephen Hawking

Pour ceux qui auraient vécu dans une grotte au fin fond de la Sibérie, sache ignorant que La Guerre des mondes (The War of the Worlds) est un roman de science-fiction écrit par H. G. Wells, publié en 1898. C’est une des premières œuvres de science-fiction dont le sujet développé était ; l’humanité confrontée à une race extraterrestre hostile, l’histoire emprunte les préoccupations de l’époque en plus d’être le reflet de l’impérialisme des grandes puissances en cette fin de siècles.

« […] Par-delà le gouffre de l’espace, des esprits qui sont à nos esprits ce que les nôtres sont à ceux des bêtes qui périssent, des intellects vastes, calmes et impitoyables, considéraient cette terre avec des yeux envieux, dressaient lentement et sûrement leurs plans pour la conquête de notre monde […] »

Eh oui, les martiens tentent de conquérir notre belle planète terre, car leur monde à l’agonie ne fournit plus les ressources nécessaires à leurs subsistances. Les martiens selon l’auteur sont arrivés de Mars dans des sortes d’obus tirés par un canon gigantesque (à l’ère victorienne, un bon canon réglait bon nombre de problèmes.)

En 1896, Wells, qui suivait de très près les avancées scientifiques de son époque, publie Intelligence on Mars, où il couche sur papier ce qui va devenir La Guerre des mondes.

« Je voyais maintenant que c »étaient les créatures les moins terrestres qu »il soit possible de concevoir. Ils étaient formés d »un grand corps rond, ou plutôt d »une grande tête ronde d »environ quatre pieds de diamètre et pourvue d »une figure. Cette face n »avait pas de narines – à vrai dire les Martiens ne semblent pas avoir été doués d »un odorat – mais possédait deux grands yeux sombres, au-dessous desquels se trouvait immédiatement une sorte de bec cartilagineux. […] En groupe autour de la bouche, seize tentacules minces, presque des lanières, étaient disposés en deux faisceaux de huit chacun. Depuis lors, avec assez de justesse, le professeur Stowes, le distingué anatomiste, a nommé ces deux faisceaux des mains. »

« Ce sont de gros calmars, très intelligents, dotés de tentacules, se déplaçant avec difficulté sur Terre à cause de la pesanteur terrestre, pour nous conquérir ils se servent d’engins métalliques tripodes sur jambes télescopiques ce qui leur permet de surplomber les alentours et sont armés d’un rayon calorifique, un « laser » avant l’heure arme de destruction effroyable, et de tentacules métalliques qui leur permettent de se saisir d’objets ou de proies. L’artillerie anglaise essaye désespérément de leur faire barrage ».

Et la lutte inégale des troupes anglaises face à cet ennemi dans leur machine de mort.

« Le colosse décapité chancela comme un géant ivre ; mais il ne tomba pas. Par un véritable miracle, il retrouva son équilibre et sans plus prendre garde où il allait, l’étui générateur du Rayon ardent maintenu rigide en l’air, il s’élança rapidement dans la direction de Shepperton. L’intelligence vivante, le martien qui habitait la tête, avait été tuée et lancée aux quatre vents du ciel, et l’appareil n’était plus maintenant qu’un simple assemblage de mécanismes compliqués tournoyant vers la destruction. Il s’avançait, suivant une ligne droite, incapable de se guider. Il heurta la tour de l’église de Shepperton et la démolit, comme le choc d’un bélier aurait pu le faire ; il fut jeté de côté, trébucha et s’écroula dans la rivière avec un fracas formidable. »

Les martiens avanceront vers les villes à l’intérieur de leurs terrifiantes machines, après avoir dévasté la campagne anglaise, tuant et massacrant tout sur leurs passages survient le dénouement inattendu, une circonstance non prédictive et c’est là le génie de Wells trouver cette petite chose insignifiante qui sera l’arme ultime anti-martienne. Je n’en dis pas plus découvrait par vous-même ce roman culte de la science-fiction.

À lire absolument.

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